damien guillou

journaliste / rédacteur indépendant

Ce qui se cache derrière la barbe et la plume…

Plus jeune : des Images d’Epinal, des « parties de foot improvisées sur le bitume » à tenter d’imiter les dribbles chaloupés – et les cheveux en brosse –  de Chris Waddle, une crise d’appendicite qui m’a empêché d’assister à mon tout premier cours d’anglais en CM1, des chutes en roller, Tout le monde en parle dans le tube cathodique, des parents qui comprennent difficilement mais acceptent que j’écoute du hip-hop et de la soul un peu trop fort…

À l’école : quelques encouragements et un tableau d’honneur au collège, un Bac littéraire mention « t’es pas passé loin du rattrapage », un BTS communication à l’accent marseillais, une licence et un master pro InfoCom entre Clermont-Ferrand et La Haye (Pays-Bas).

Premier souvenir professionnel : le bip bip de la caisse d’un supermarché où j’accueillais les clients par un « bonjour, vous avez vu la promo sur la raclette ? ».

Premier texte publié : probablement un article dans L’École des Faons, le journal de mon école primaire édité en 26 exemplaires. Sinon, le résumé d’un match de foot pour Vosges Matin.

Avant d’être en freelance : des passages dans une association, un aéroport international, Euro RSCG (actuel Havas), Canal + ou encore la rédaction d’Arrêt sur Images (France 5). Pour y faire : des photocopies (je ne bois pas de café), de la com’ interne, des relations presse et publiques, des plans de communication, de la gestion de projets éditoriaux etc. Et pour réfléchir à des sujets et écrire pas mal de textes, déjà…

Lieu(x) de travail : un salon feutré à Marseille, un espace de coworking à Paris – Belleville (…) : dès qu’une connexion au wifi est possible, tout est possible.

Les bonnes raisons de faire sonner le réveil : une journée mêlant rencontres et interviews de personnes aux profils et aux histoires aussi variés que les sujets à écrire, une idée de projet passée de l’état de post-it à obsession en quelques semaines, l’attaque d’un nouveau texte, des inattendus…

Péchés mignons : des titres / intertitres décalés et accrocheurs, les jeux de mots bien pensés (avec des parenthèses dedans), les portraits ou articles d’ambiance concluant une belle rencontre ou une immersion sur le terrain.

Et la vraie vie dans tout ça : lever la tête, (faire) rire, prendre des claques visuelles et culturelles, partager un coup de fourchette et un (bon) verre, plonger (en apnée), user mon compte Spotify Premium (…).